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Les tribulations du papillon
Les tribulations du papillon
16 décembre 2009

Titre introuvable...

Il y a quelques jours, j'ai connu le sentiment de la Haine, que jamais je n'aurais cru connaître un jour. Elle était là, au fond de moi, bouillonnante, n'attendant qu'une chose : sortir et rugir sa colère. Semer la panique autour d'elle. Faire peur.

Ce sentiment m'a poursuivie toute la semaine passée. Jusqu'à ce que mon coeur se mettre à battre rapidement pour une autre raison. Un autre sentiment. Quel est ce sentiment ? Je n'arrive pas à mettre le doigt dessus : amour, joie, excitation ? Je ne sais pas... La seule chose dont je suis sûre c'est que je n'ai jamais ressenti une telle... plénitude.

Mon coeur s'est envolé à mille lieues d'ici, en Indochine, où il a toujours eu sa place. Sauf que cette fois il y est resté. Il est monté dans le Tour Bus et il n'est jamais redescendu. Il s'est glissé dans ces draps encore froissés d'un réveil brusque. Il a pris ses aises, s'est prélassé. Il a décidé que c'est là qu'il était bien alors il y est resté. Sans me demander mon avis.

Aujourd'hui, je le sens encore battre de bonheur. Je le sens s'emballer, quand mes yeux tombent sur ces photos tant chéries, sur toutes ces choses qui ont laissé une trace. Si peu... mais tellement trop pour moi.

Est-ce donc ça qu'on ressent lorsqu'on réalise un rêve qui nous paraissait si inaccessible ? Est-ce donc ça, l'Amour, à n'en plus ressentir le froid, ni la fatigue, ni la douleur ? A n'en plus savoir quoi dire ? Quoi faire ? Si ce n'est observer, graver dans la mémoire ses images, si courtes, mais pourtant si intenses. Essayer d'enregistrer les dialogues, les paroles exactes, regretter de ne pas avoir une caméra intégrée dans le cerveau. Garder les yeux ouverts pour ne pas oublier. Sourire, les yeux brillants, remercier. Remercier encore. Remercier à n'en plus finir. Remercier d'avoir eu tant de chance. Remercier d'exister. Remercier pour tout ça... Et pleurer. Pleurer de joie... puis parce que c'était court, parce qu'on voudrait que ça recommence. Essayer de consoler les autres pour se consoler soi-même que, même si c'était court, ce moment a eu lieu, alors que peut-être il n'arrivera jamais à quelqu'un d'autre.

Et recommencer à espérer, secrètement, que ça recommence un fois. Espérer pouvoir partager cela avec plein d'autres gens qu'on aime, qui sont loin. Vivre tous ensemble notre passion. Toucher du bout des doigts, encore, ce qui nous semble parfois si irréel, à force de le voir derrière un écran ou l'entendre depuis une enceinte. Prendre le temps de se dire que tout ceci n'est pas un rêve. Et continuer à aimer, adorer, chérir... Aimer de façon décuplée. Aimer encore plus qu'avant. Avant où on croyait Aimer vraiment très fort.

Je crois que je suis amoureuse. Oui. Je crois que mon coeur leur apparatient, un peu. C'est peut-être mal d'être amoureuse de six personnes à la fois, d'une voix (enfin, deux...), de 12 albums, plusieurs vinyles, plus de 200 mélodies, des DVD, de posters aussi. Je sais, ça finira par me faire mal. Mais comment peut-on empêcher ça ? Je n'ai pas envie d'empêcher ça. Certains croirons que je suis folle, que je dois grandir et ne pas m'enfermer. Je ne suis pas enfermée, au contraire. Qu'ils croient ce qu'ils veulent, de toute façon, ce sont tous des pervers... Ces gens qui ne comprennent pas, qui montrent du doigt tes habits, tes cheveux, tes sentiments. Des gens qui n'ont pas connus ou ne connaissent pas la Flamme. Leur vie doit être bien triste...

Et moi aujourd'hui je suis là. Sur cette fin d'année 2009. Qui finit à merveille je dois dire. L'année avait si mal commencé pour moi. Moi qui n'ai jamais eu de chance... Aujourd'hui je remercie le Ciel et la Terre. Je remercie tout le monde. Vous. De me lire. Eux. D'avoir été si Eux... Lui, d'avoir été encore plus parfait que dans mes rêves. Tous, d'avoir été si heureux pour moi. Et mon coeur aussi. D'avoir gardé espoir. J'aurais pu le perdre depuis longtemps, au fin fond de ma Suisse profonde, où rien ne se passe, à rêver de Paris et d'Eux.

J'espère que toutes ces paroles ne sont pas trop insensées. J'espère qu'elles veulent dire quelque chose, et si ce n'est pas le cas, je vous en prie, excusez-moi, mais je ne sais pas encore où j'en suis...

Encore une fois, et je crois que ceci est la meilleure fin que je puisse écrire :

Merci...

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Commentaires
A
ce que je te comprends ! j'en suis toute heureuse pour toi que tu te sentes enfin bien.<br /> et pour moi : maintenant, place au rêve...
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